lundi 16 février 2009

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les points de suspension se sont transformés en air de rien puis en point du tout, et ce blog est partie rejoindre les millions de blogs ectoplasmiques qui hantent le web... je ne sais plus très bien quoi en faire, et l'idée de départ de partager mes mini non-aventures s'est lentement transformée en une angoisse de divertir mes lecteurs-amis, sans savoir s'ils me lisaient vraiment... Cela dit, vu l'activité débordante de ce blogn je vous comprend... j'ose à peine poser la question, mais en fait, y'a quelqu'un ici?

lundi 22 décembre 2008

Brésil : la vue depuis notre chambre

dimanche 21 décembre 2008

Brasil







lagao rodrigo de freitas

mardi 9 septembre 2008

Raz les baskets

Vive le rangement!
Après deux ans de vie dans les valises, les boîtes, et les paniers, l'appart ressemble un peu plus au home sweet home qui me faisait cruellement défaut. ça m'aura cout un rein, mais ça fait du bien de se sentir finalement chez soit dans un pays où la grande majorité des maisons contiennent les meubles du proprio.

Donc, après avoir passé des heures à rechercher des adresses sur le web, à créer des carnets de tendance en veux-tu en voilà, des moments de doute insoutenable, et des gros casses tête à résoudre, j'ai réussi à trouer un arrangement qui rime bien avec la maison.

Il faut dire, j'avais de la compétition. Mon proprio, pour commencer, a un goût exquis en matière de décoration. Et que je te mets du mobilier industriel que je me demande encore où que c'est qu'il a pu bien le trouver, les mythiques canapés Club (je dis bien les) dans leur jus d'origine, et les lampes très design, et les tableaux trop la classe, il me donnait du fil à retordre. Quant à ma voisine du dessous, charmante petite anglaise qui a déjà les moyens de s'acheter un appart avec jardin et les travaux en passant, elle est à fond années 50. Du sol au plafond. Bien sûr en plus elle a la fibre artistique (plus que moi-même, cherchez l'erreur) et elle fait des sortes de tableaux avec juste des cadres anciens et des stickers qui en ressortent. Sans oublier LE frigo Smeg de la mort qui tue. La classe.

Ah çà, c'est sûr, si le métier de graphiste n'était pas aussi mal rémunéré, je laisserais place à toutes mes envies. J'ai d'ailleurs déjà ma petite idée sur la question.

Oui, c'est certain, mon postérieur se sentirait parfaitement à son aise dans cette magnifique chaise Flamingo d’Erik Joergensen. Ce superbe cuir galbé épouserait gracieusement les courbes de mon corps si fatigué par cette ville insensée. Assise, je serais si élégante, si distinguée, on me prendrait au sérieux. Tous mes rêves les plus fous se réaliseraient. Aah.. Ou presque. A 1000£ le confort de mes fesses, je peine à succomber.

Il y a aussi cette lampe plume Fouet de Coq Noir de Mat et Jewski. A 506€ la lampe, je me dis que j'ai des goûts de luxe... Mais, argh, c'est si beau! Admirez cette nonchalante association de plumes diaboliques évoquant les atmosphères romantiques et mystérieuses des chateaux oubliés. Quelle poésie!

Enfin, à force de compromis et de budget réduit, j'ai enfin un intérieur qui me plait. Comprenez, avant de partir de France, il y a deux ans, j'avais déjà abandonné mon appart pour aller vivre chez mon père. Ma vie était un carton. Des boîtes en papier, des paniers en osier, des en plastiques ou en métal, des gros sacs, des petits, des informes, tout était empaqueté, emballé, oublié. Je suis arrivée ici avec deux grosses valises et un énorme carton à dessin qui a fini de ruiner les ligaments de mon épaule gauche et qui ne m'a jamais servi. Depuis, à chaque fois que je rentre en France, je ramène ce que je peux en eurostar. Des plantes, des verres, des casseroles, tout y passe. C'est James qui est content. Il a le droit de porter le plus lourd.

Quand on aménagé dans cet appart, il y a un peu plus d'un an, on avait à peine de quoi s'acheter à manger vers la fin du mois. Je travaillais à mi-temps et James était payé au lance-pierre dans son petit magasin d'accessoires de moto. On a pas pu éviter ikea, et on s'est accommodé avec les super bargains du suédois. Nous étions les heureux détenteurs du lot penderie et commode en tube en en toile à 25£.

Aujourd'hui, j'ai dit adieu aux empaquetteurs.

Ceux-ci sont les vestiges d'une ère. Un temps où tous mes tee shirts, tous mes sous-vêtements, toutes mes chaussettes, tous les médicaments de la maison, et tout ce qui n'avait aucune autre place tenaient dans ces paniers. J'ai du mal à me representer comment cela était possible, alors que ça a été mon quotidien pendant des années.

Voici un aperçu du nouveau salon. James a posé les étagères il y a deux semaines et peint l'ancien conduit de cheminée en gris. On a changé les housses de canapés pour les unifier et rappeler l'étagère et la table en bois foncé. Quelques coussins glanés chez bonjourmoncoussin.com, car il est impossible de trouver un truc décent à un prix raisonnable ici. Ah oui, je vous avais pas dit, mais en matière de déco les english, ils sont pas très équipés. Il y a les grandes chaines sur Tottenham Court Road, et les trucs de 'luxe' roccoco de Chelsea, et basta. Les antiquaires, surtout français, se font des marges plus qu'indécentes et les petits magasins indépendants sont très durs à dénicher, vu leur nombre réduit.

La chambre et la salle de bain sont encore en cours de réalisation. Les enjeux sont de taille. Satisfaire James (et c'est pas du gâteau), trouver des bons prix et surtout que les objets soient à la bonne taille. Les pièces sont plutôt petites et ont des formes difficiles. Ma salle de bain, par exemple, est un minuscule triangle recouvert de carrés de céramique blancs et d'un grand miroir qui englobe tout un mur. À cause de ça, pas question de percer un trou pour des étagères ou un placard, et elle n'est dotée d'aucun rangement. La chambre est quand même plus grande, mais elle contient le plus grand lit jamais construit au monde. Il prend toute la place et coûte une fortune en literie.

Je ferais bien un avant/après comme à la télé, mais j'ai trop honte.
La suite bientôt, donc.

dimanche 4 mai 2008

Kew gardens



Quitter ce monde de féraille...

Pour se mettre au vert...
























un petit bout de paradis... pour 13£ par personne quand même!

dimanche 13 avril 2008

Sur le retour...

Au premier étage...

























on voit les choses différemment...

on a une meilleure perspective...
























on y découvre des détails surprenants...

Et soudain c'est le drame...

























Rien n'est plus comme avant...
























Quand on est à Elephant and Castle...
























Et puis soudain tout s'éclaircit... on est à la maison!

dimanche 6 avril 2008

Neige en avril...


J'avais jamais vu ça. Il parait qu'en avril 1983 il avait neigé en France, mais de mémoire le mois d'avril était toujours le temps où le printemps se faisait sentir pour de bon.

Ici c'est une vue de ma rue dimanche 6 avril à 10h du matin. Il a neigé pendant deux heures!

Plus bas le scotter et la moto de James...

Beware climate change!!


samedi 2 février 2008

butterfly swings

industrial breakdownz

vendredi 1 février 2008

Divine hérésie

mercredi 30 janvier 2008

pimlico moon lights

scary old fart

Florentina Queen

vendredi 11 janvier 2008

my sweet hero
























Mon interprétation de Thom Yorke.

samedi 20 octobre 2007

Tcha Tcha Tcha



Les Rita Mitsouko ✖ Petit Train

En direct de Londres

Big Brother is hacking you...

jeudi 27 septembre 2007

on se remet au boulot






Une invitation que j'ai faite pour une collègue. Ca m'a redonné la motivation pour faire des flyers et graphismes autour de la musique, la culture,, etc.

Aller on y croit, ça permet de renforcer son book et d'apprendre toujours un peu plus.

Un café?

Le Café via Koreus

jeudi 6 septembre 2007

A la Recherche de la Nouvelle Soul

Ils viennent du monde entier, pour des centaines de raisons, avec des milliers d'histoires dans les bagages. Ils sont nés ici, ont grandi dans des quartiers huppés, ou navigué dans les bas-fonds de la ville. Ils ont tous une histoire, une vie, des habitudes. Mais, très vite, London a aspiré leurs singularités, gommé leurs émotions, lessivé leur amour-propre, enfoui leurs revendications. Les autochtones ne sont pas épargnés, bien au contraire.

Tout ici vous rappelle que vous n'êtes pas seuls, qu'on sera là pour vous choper si vous respirez de travers. Et déjà, la solitude vous envahit.

Comment aborder ces machines ambulantes, fonçant tête bêche vers des rêves de magazine et des buts dictés par leur société?

Qui sont ces gens qui s'empiffrent de tabloïds, conchient la démocratie, glorifient le capitalisme à outrance, et marchent aveuglément vers la pulvérisation inévitable de ce qui fait d'eux des êtres humains?

Et pourtant, on s'exprime à Londres. Les musiciens jouent, les artistes oeuvrent et les créateurs sont inspirés. Mais à peine l'idée éclose, elle est empaquetée, tamponnée et expédiée. Il n'y a pas de place pour l'intime ici. Au feu la romance, au diable la communauté, aux chiottes la passion. Ici, on s'exprime à coups de Pounds. Plus on a, plus on est.

Et pour avoir, on est prêt à perdre celui qu'on est.

Y a-t-il encore une âme à Londres?


Une pub anti-racailles sur mon arret de bus.

dimanche 2 septembre 2007

Crumble au Poires et au Bananes

Voici une autre fameuse recette anglo-saxonne sympathique : le crumble.

J'ai choisi de le faire aux bananes et au poires, mais vous pouvez mettre aussi des pommes, des figues, etc...

Le premier qui m'appelle Mamie Nova il sort.

Voici les ingrédients que j'ai utilisé :

50cl de jus de citron
70g de beurre ramolli
110g de sucre roux
100g de farine
1 pincée de sel
3 bananes
2 poires

Préchauffer le four (thermostat 6 (180°C))

Peler et couper les bananes, les arroser de jus de citron pour éviter qu'elles ne jaunissent.
Peler et évider les poires, puis les couper en quartier fins. Arroser de jus de citron.
Faire fondre 10g de beurre dans une poêle, puis disposer les poires dans le beurre chaud.
A mi-cuisson, saupoudrer de sucre (un peu). Une fois que les poires se sont dorées et que le sucre a fondu, ajouter les bananes en les liant à la préparation.
Verser le tout dans un plat à tarte.

Le crumble
Verser la farine, puis la pincée de sel et le reste de sucre et mélanger.
Ajouter le beurre ramolli coupé en morceaux, et malaxer l'ensemble petit à petit entre les doigts de manière à obtenir une texture sablée.

Recouvrir les poires et les bananes de la préparation, mettre au four pendant 35 à 45 minutes.

Sortir quand c'est bien doré, et voilà!


jeudi 16 août 2007

Pour la Route

mercredi 15 août 2007

Retour à Paris pour le weekend

un petit peu en retard, ça date de mai, et il pleuvait déjà...

http://www.facebook.com/album.php?aid=45233&l=fc6b0&id=531265332

mardi 7 août 2007

Facebook

J'ai craqué.

Je me suis lancée sur Facebook.

Au départ je voulais poster mes photos et images ici, mais finalement je ne trouvais pas les photos à la hauteur pour ce que je voulais faire de ce blog. Vous pourrez voir mes anciens travaux là : www.facebook.com/album.php?aid=42817&l=49bf7&id=531265332
ou dans mes valises à photos, et d'autres albums en plus si vous vous inscrivez. Ici, je ne posterai que des instantanés, et mes travaux récents. Allez zou.

dimanche 5 août 2007

Hyde Park

Alors voilà, ça y est, j'ai enfin fait mon Hyde park experience.
Regent's park reste mon préféré, mais c'était quand même sympa de se plonger dans cet immense poumon vert et de se croire en vacances au milieu du chaos. On n'entend presque plus les sirènes.

Après trois mois de pluie non stop, une vraie chaleur. Les bifs se font dorer. Et ça fait du roller en combi assortie et ça pédale sur les engins improbables (avec stéréo incorporée au sac à dos) et ça pagait dans le Serpentine et court après les enfants (quand ils sont pas en laisse - si si).

Et ça oublie pas le staïle...


Et ça joue à la pétanque...


Et ça met la crème solaire...


Et ça là joue romantique, à 7£ par personne la barque pour une heure...


Et ça la joue vie sauvage


Je salue au passage le courage de James, blessé la semaine dernière dans un accident de scooter, epuisé par le bus blindé à 30° à l'ombre et 1h de marche, qui m'en voulait un peu, du coup, au moment de la photo souvenir...

recette du carott cake


En voilà une recette qui est bien pas de chez nous, et qui est (pourtant?) bien sympathique : le fameux carott cake. J'en ai fait un pour la première fois aujourd'hui et j'ai réalisé que c'était simple comme tout, et qu'on pouvait le mettre "à sa sauce" sans problème. Voici la recette que j'ai utilisée :

· 275 g de farine à levure incorporée
· 350 g de sucre en poudre (c'est vraiment beaucoup, moins c'est bien aussi)
· 2 cuillères à café rase de levure chimique (j'en avais pas, ça a très bien gonflé quand même)
· 3 cuillères à café de cannelle
· 2 cuillères à café de gingembre en poudre
· 300 ml d’huile de tournesol (j'en ai mis moins, c'est surtout pour éviter que le gateau soit sec)
· 275 g de carottes râpées (à peu près 4 à 5 carottes)
· 4 œufs
· 1 cuillères à café d’extrait de vanille
· des noix, des fruits secs

++++++++++++++++++++++++

· Préchauffez votre four (180°C).
· Dans un grand saladier, mélangez tous les ingrédients secs
· Ajoutez l’huile puis mélangez
· Ajoutez les carottes râpées puis mélangez encore
· Ajoutez les œufs un à un en mélangeant bien à chaque fois
· Ajoutez l’extrait de vanille puis mélangez bien le tout.
· Versez dans votre moule.

· Faites cuire pendant 50 min environ (cela dépend de votre four). Le gâteau doit être bien gonflé, ferme au toucher, une lame de couteau piquée dans le gâteau doit ressortir sèche.
· Attendez au moins 15 minutes avant de le démouler.



Tadaaaa

lundi 16 juillet 2007

Un peu d'anarchie dans ce monde de brute

Aujourd'hui, petit tour d'horizon de l'art de rue londonien.

pochoir

hommage au premier ministre (ex, du coup)

tribute au roi du poulet

les vandales sont parmi nous

mais heureusement ils ont la fibre artistique


voir carrément


mais attention, si tu mets les mains dans la porte,
tu risques de te faire pincer très fort.


jeudi 12 juillet 2007

Petit tour du quartier

Comme je le disais plus bas, nous habitons sur une colline,
plus précisemment à Camberwell, au Sud de Charing Cross.



Comme son nom ne l'indique pas, le quartier de Camberwell
était une ville, et la colline l'endroit privilégié des riches marchands
qui pouvaient alors admirer la cathédrale Saint Paul, berceau de la culture Cockney.

Camberwell fait partie maintenant de ce qu'on appelle Londres,
à l'image du village de Charonne. Aujourd'hui la population vient en majorité des Antilles, de la Jamaïque et d'Afrique, mais les loyers peu élevés et l'école d'Art (qui fait face à ma rue) attirent aussi les étudiants. Et aujourd'hui James et moi.

Mon quartier se détache cependant de l'ambiance agitée de la ville;
les petites maisons victoriennes s'alignent maladroitement dans les courbes, les arbres enrobent les murs et l'on n'est plus certain d'être dans une capitale internationale.

Voici quelques une des anciennes maisons des "Merchants"



Y'en a avec des couleurs aussi :



Mais ça reste quand même très bucolique :

(les arbres derrière)

Et le plus important : c'est différent; à Londres l'architecture est très redondante, avec une faible variété de style qui s'étend à des miles away, ici chaque maison arrive à peu près à se démarquer, et certaines le font avec talent :



Cette hauteur d'immeuble est assez inhabituelle a Londres,
ainsi que la taille des fenêtres :


En général, c'est plutôt des petites maisons de poupées :



Il y a quelques bars sympas sous les arcades où passent les trains :