Tout ici vous rappelle que vous n'êtes pas seuls, qu'on sera là pour vous choper si vous respirez de travers. Et déjà, la solitude vous envahit.
Comment aborder ces machines ambulantes, fonçant tête bêche vers des rêves de magazine et des buts dictés par leur société?
Qui sont ces gens qui s'empiffrent de tabloïds, conchient la démocratie, glorifient le capitalisme à outrance, et marchent aveuglément vers la pulvérisation inévitable de ce qui fait d'eux des êtres humains?
Et pourtant, on s'exprime à Londres. Les musiciens jouent, les artistes oeuvrent et les créateurs sont inspirés. Mais à peine l'idée éclose, elle est empaquetée, tamponnée et expédiée. Il n'y a pas de place pour l'intime ici. Au feu la romance, au diable la communauté, aux chiottes la passion. Ici, on s'exprime à coups de Pounds. Plus on a, plus on est.
Et pour avoir, on est prêt à perdre celui qu'on est.
Y a-t-il encore une âme à Londres?
Une pub anti-racailles sur mon arret de bus.
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